Haïti - Tourisme : L’École Hôtelière d’Haïti, révise son programme de formation

Haïti - Tourisme : L’École Hôtelière d’Haïti, révise son programme de formation


Le programme de L'École Hôtelière d'Haïti (EHH) a été révisé pour la réouverture, début septembre, de son année académique 2013-2014. Ce changement de programme s'est opéré à travers des cours basés sur l'approche par compétence, avec pour ancrage, des compétences transversales clés, tels que : l'Introduction au tourisme, l'accueil professionnel et l'anglais et l'espagnol du métier. 


Au total, 219 étudiants répartis en deux vacations (matin et soir), vont bénéficier de ce nouveau programme d'études. Durant 3 sessions de 4 mois chacune, incluant le stage, les étudiants vont se former dans l'un ou l'autre de ces programmes : cuisine, pâtisserie, réception hôtelière et service de bar et restaurant.

Rappelons que la formation constitue l'un des axes d'intervention prioritaires du Ministère du Tourisme, qui avait lancé, via sa Direction de la Formation, en septembre 2012, un nouveau curriculum de formation à l'EHH en vue renforcer la qualité de service fournis par les différents établissements touristiques du pays.

Le Ministère du Tourisme fait le point sur ses réalisations dans le domaine de la Formation

Le Ministère du Tourisme (MT) a présenté, ce mercredi 27 novembre, le bilan des différentes actions entreprises dans le domaine de la formation touristique et hôtelière durant l'année fiscale 2012-2013.

L'ouverture d'un Institut de Formation Hôtelière et Touristique (INFORHT) dans le Sud, l'application de nouveaux plans de cours dans les écoles hôtelières, l'élaboration d'un programme de formation continue, la formation d'inspecteurs constituent, entre autres, les principales réalisations signalées par la Direction de la Formation du Ministère lors d'une matinée de porte ouverte à l'hôtel le Plaza.


Des partenariats ont été également établis avec des institutions comme le Collège Montmorency (formation d'inspecteurs), le American Hotel Educational Institute (certificat en supervision hôtelière en ligne), l'Amadeus (l'application du logiciel de système de réservation ) ou encore l'Institut de Tourisme et d'Hôtellerie du Québec (développement d'un nouveau curriculum de formation) pour ne citer que celles-là.

Par ailleurs, le MT a annoncé d'autres projets avec la collaboration d'institutions spécialisées en formation hôtelière et touristique pour la prochaine échéance fiscale.

Dans cette dynamique, l'institution travaillera avec la FORMATUR de Cuba pour la formation de formateurs, et gestionnaires de centre de formation en tourisme. Avec l'Université Hanauak du Mexique, le Ministère du Tourisme développera un programme de formation de cadres dans la gestion des destinations touristiques. Les institutions SENAC du Brésil et de l'Ecole Hôtelière de Montréal soutiendront le Ministère dans la construction de l'INFORHT de Port-au-Prince, selon ce qu'a indiqué, le Directeur de la Formation du MT, M. Daniel Denis.

La Formation a été établie par la Ministre du Tourisme, Mme Stéphanie Balmir Villedrouin, comme l'un des principaux axes d'intervention prioritaires de sa politique de repositionnement d'Haïti sur la carte touristique internationale. Pour la Ministre, elle est la garantie de l'offre d'un meilleur service, l'une des conditions sine  qua non de développement de toute destination touristique.


Le tourisme peut-il relancer l’économie haïtienne ?

Le tourisme a émergé au Burkina Faso comme un secteur potentiellement pro-croissance. Il a fait figure d’élément important de la stratégie nationale pour le développement de l’économie burkinabè. Ce qui a poussé l’économiste béninois Saint-Martin Morgan –avec qui j’ai échangé des courriels sur le sujet- à étudier en 2010 la pertinence de cette orientation de politique économique en analysant la relation entre le tourisme, la croissance économique et la réduction de la pauvreté au Burkina Faso. 
Ses résultats soutiennent l’hypothèse que l’investissement dans le secteur touristique est un investissement pro-croissance. Par contre, l’impact du tourisme sur la réduction de la pauvreté demeure marginal en raison des caractéristiques actuelles du secteur. Une pareille étude serait nécessaire en Haïti afin de quantifier l’impact de l’investissement dans le secteur touristique sur la croissance économique présente et future. 
Comme Haïti, le Burkina Faso dispose de nombreux atouts touristiques naturels et culturels. Il s’est, par exemple, établi une réputation internationale en rapport avec l’organisation du festival de cinéma panafricain, du salon international de l’artisanat de Ouagadougou et dispose d’un patrimoine mondial de l’Unesco. Ces événements ainsi que les activités touristiques courantes constituent des opportunités d’affaires pour les petites et moyennes entreprises burkinabè et donnent lieu à des activités génératrices de revenus dans les collectivités visitées par les touristes. 
L’essor du tourisme devrait donc offrir au Burkina une source non négligeable de recettes fiscales. Ces ressources additionnelles pourraient être mises à profit, au plan national, pour la réalisation d’infrastructures socio-économiques, a fait remarquer M. Morgan. Une étude datant de 2010 de la Banque mondiale sur le Burkina Faso indique que les recettes annuelles du tourisme international pourraient s’accroître de 100 millions de dollars US vers 2015, soit une hausse de 150 % par rapport à 2007, si les obstacles majeurs à l’émergence du secteur venaient à être levés.
Selon les données de l’étude, le nombre de touristes recensés auprès des centres d’accueil et d’hébergement au Burkina Faso s’est accru de 165 000 à 447 000 entre 2000 et 2008. Il s’agissait essentiellement de touristes internationaux : 74 % des visiteurs sur la période provenait pour une grande part de l’Europe. 
Les visites s’inscrivent principalement dans le cadre des affaires (56 %) et dans une moindre mesure des vacances (20 %) et de la famille (11 %). Les statistiques reflètent une forte orientation du tourisme sur le segment « réunions, motivations, conférences et manifestations (RMCM) ». Ce qui justifie, par ailleurs, que la durée moyenne des séjours dans les hôtels s’établisse à trois jours environ. Plus près de nous, la République dominicaine a reçu 4.6 millions de touristes en 2012. Une façon de dire que nous sommes encore loin du but malgré tous les efforts consentis.
Les emplois directs générés par le secteur au Burkina, estimés par l’effectif du personnel des 293 centres d’accueil, hôtels, auberges, campings, pensions et autres, officiellement recensés en 2007, s’élèvent à 2 923, soit une moyenne nationale de 10 emplois par centre d’accueil. Cette moyenne nationale masque cependant de fortes disparités entre les hôtels de haut standing (50 employés en moyenne par hôtel classé 3 à 5 étoiles) et les hôtels non classés (6 employés en moyenne).
Pour M. Morgan, évaluer dans quelle mesure l’essor du secteur touristique est favorable à la croissance économique et contribue à la réduction de la pauvreté au Burkina Faso présente tout au moins trois principaux intérêts. D’une part, elle fournirait une indication sur la pertinence du caractère stratégique conféré au secteur touristique et le degré de priorité qu’il convient de lui accorder par souci d’efficacité budgétaire. 
D’autre part, le ministère en charge du tourisme pourrait y trouver des indications sur l’efficacité de ses actions en termes de contribution à la croissance et de réduction de la pauvreté, donc à la relance économique. Enfin, l’évaluation du caractère « pro-croissance » du tourisme au Burkina contribuerait à approfondir les échanges avec les partenaires techniques et financiers, en vue de la mise en œuvre des initiatives les plus appropriées dans ce secteur.
Des études disponibles ont fait état d’une relation causale entre l’investissement dans le tourisme et la croissance économique. Par exemple, au niveau des pays, notamment ceux en développement, Hawkins et Mann (en 2007) ont observé que 44  (80 %) parmi les 56 États disposant à l’époque d’un cadre stratégique de lutte contre la pauvreté ont inscrit la promotion du tourisme au titre de stratégies pour assurer la croissance économique, générer des emplois et réduire la pauvreté; accordant pour certains le même niveau de priorité au tourisme qu’à l’agriculture et au secteur manufacturier. 

Une relation à clarifier en Haïti

Le caractère pro-croissance de l’investissement dans le secteur touristique ne fait pas pourtant l’unanimité. Car, les versements de dividendes et les paiements de salaires et d’intérêts aux non résidents sont parfois perçus comme des fuites ou des effets de capture, généralement préjudiciables à l’économie locale des pays en développement. D’autres auteurs pensent également que sous certaines conditions, le boom touristique peut être défavorable à la production industrielle et conduire à la désindustrialisation, en ce sens qu’il s’accompagne de la fuite des facteurs de production du secteur manufacturier vers le secteur touristique. Qu’en est-il du contexte haïtien ? On aimerait bien savoir !
Pour mesurer la pauvreté, M. Morgan retient l’espérance de vie à la naissance et pour l’activité touristique, il considère le nombre d’arrivées de touristes internationaux. Selon ses résultats, une augmentation de 1% du nombre de touristes internationaux devrait se traduire, toutes choses égales par ailleurs, par un accroissement du PIB de 1,8 %. Et selon les statistiques du Conseil mondial pour le voyage et le tourisme, le nombre moyen de touristes internationaux entre 1990 et 2009 est estimé à 1.5 million par an au Burkina. 
L’auteur inclut le taux de change dans son analyse puisque le tourisme est en quelque sorte un bien d’exportation pour lequel cette variable joue un rôle crucial, particulièrement comme facteur de compétitivité. Il conclut alors que la croissance économique, le tourisme, la pauvreté et le taux de change sont reliés à long terme au Burkina Faso. Cette relation est notamment caractérisée par un impact positif du tourisme sur la croissance économique et une causalité qui évolue du tourisme vers la croissance. 
Le tourisme a cependant un impact positif très faible sur la pauvreté, en l’état actuel des caractéristiques du secteur au Burkina. Ce qui serait probablement lié à la concentration des activités touristiques dans la capitale économique au détriment des zones rurales où l’on recense le plus de pauvres. La durée moyenne de séjour des touristes internationaux -seulement trois jours- ne suffit pas à favoriser une contribution significative du tourisme à la lutte contre la pauvreté.
De manière générale, conclut l’économiste Morgan, les résultats suggèrent que le tourisme est un secteur potentiellement pro-croissance et qui contribue faiblement à la réduction de la pauvreté au Burkina. En ce sens, il mériterait de retenir davantage l’attention des pouvoirs publics. Des actions, poursuit-il, devraient être initiées afin d’assurer une meilleure promotion du Burkina Faso sur le plan international. À cet effet, faut-il le rappeler, le pays présente l’avantage d’une stabilité politique. 
L’économiste souligne certaines limites de son étude ayant trait notamment à la période couverte relativement restreinte (1977-2008). Il invite donc à interpréter les résultats avec prudence et à les considérer comme une investigation exploratoire qui gagnerait à être approfondie à mesure que les données exhaustives seraient disponibles sur le secteur touristique. 
Ces résultats sont cependant sensibles au choix de modélisation et aux variables utilisées. Un choix alternatif a conduit M. Morgan à une absence de relation causale de long terme entre le tourisme et la croissance économique. Par exemple, certains auteurs utilisent les dépenses consacrées au tourisme alors que M. Morgan considère le nombre de touristes internationaux, les deux variables peuvent conduire à des résultats différents puisque des dépenses élevées dans le secteur touristique ne garantissent pas forcément une plus grande affluence de touristes. Cela est d’autant plus vrai dans un contexte d’instabilité politique où le climat sociopolitique peut tenir les touristes à l’écart malgré la disponibilité des infrastructures touristiques adéquate.  
Le tourisme peut-il relancer l’économie nationale? La question demeure cruciale pour Haïti qui gagnerait à justifier le fondement théorique et empirique de ses supposés moteurs de croissance. À commencer par le tourisme où l’administration Martelly/Lamothe compte investir amplement sans véritablement renseigner sur les éventuelles retombées de ces investissements. 
Quand on a peur de passer par Petit-Goâve pour se rendre dans les Nippes, dans le Sud et dans la Grand’Anse à cause des groupes armés, quand les manifestations et les actes de banditisme sont monnaie courante dans le Nord, au Centre-ville voire à Pétion-ville, les touristes ne tenteront pas l’aventure Haïti. Ainsi, les investissements dans le secteur touristique, tout comme dans les autres secteurs, ne pourront relancer l’économie nationale. Aujourd’hui, la meilleure locomotive de l’économie haïtienne demeure une paix politique durable qui passera par la réalisation d’élections libres, honnêtes et démocratiques.
samedi 23 novembre 2013
Posted by RECYCLÉO

Haïti - Tourisme : Ça bouge !


Projets pour Saint-Louis du Sud

Mercredi, Mme Karine Conde, Directrice départementale sud du Tourisme a rencontré Saintama Dieunel et Jean Simon Wilfrid respectivement Maire et Directeur de la mairie de saint Louis du Sud, sur les différents projets qui seront exécutés dans cette commune.



Rencontre avec la Mairie de Jacmel
 
Mercredi, Mme Dithny Joan Raton, Directrice Départementale du Tourisme du Sud-Est, accompagnée de Carola Paredes, l'Assistante Technique Patrimoine et Culture de la Coopération Espagnole (AECID), a rencontré le Maire de Jacmel, Monsieur Hugues Paul, pour une présentation du plan d'actions du Ministère du Tourisme dans la commune de Jacmel. Ils ont ensuite visité l'état d'avancement de la construction du nouveau marché. Au cours de cette visite, la question d'un espace pour loger le bureau d'accompagnement des marchandes vers des méthodes de planification familiale a été abordée par Mme Michelet Pierre-Louis, la Représentante de la Santé Publique. Par ailleurs, en vue de planifier l'inauguration de la Mairie de Jacmel en décembre prochain, une visite de chantier a été organisée.


Reprise des activités de l'Hôtel El Rancho

Détruit par le séisme de janvier 2010, l'hôtel El Rancho, après d'important travaux d'embellissement, mélange de modernité et d'histoire, a enfin repris ses activités, sous le nom de NH Haïti El Rancho. Il offre des chambres, un restaurant, des salles de réunion et un casino et accueille déjà ses premiers clients. À terme dans le projet présenté par Reginald Boulos, d'ici 5 ans l'hôtel disposera de 114 chambres et s'inscrira dans un vaste projet immobilier avec une composante hôtelière sur une propriété de plus de 70,000 mètres carrés à Pétion-Ville.

Formation en Techniques de marketing des petits hôtels

Dans le but de renforcer le Parc Hôtelier du Cap-Haïtien, la Banque Caribéenne de Développement, avec l'appui logistique de la Sofitraining organise un séminaire de formation durant 5 jours, du 23 au 27 octobre, sur les techniques de formation des petits hôtels à l'Hôtel Auberge du Picolet du Cap-Haïtien.

22 personnes participent à ce séminaire qui s'articule autour de 4 modules : 
  1. La définition du marketing ; 
  2. L'importance du marketing ; 
  3. Qui est l'agent du marketing ? 
  4. Les stratégies et techniques du marketing.
Forte attente pour la Destination Nord

De retour de sa mission de promotion d'Haïti, aux îles Turks and Caicos, Mme Dieudonne Luma Etienne, la Directrice Régionale Nord du Ministère du Tourisme lors d'un point de presse sur la piste de l'aéroport International du Cap-Haitien, s'est félicité des résultats positifs de la mission « Turks an Caicos Islands reçoit environ un million de touristes par an, si nous recevons au moins 5% de ces visiteurs, je crois que ce sera une bonne opportunité pour la Destination Nord », a dit la Directrice parlant de la proximité en termes de temps, moins de 40 minutes entre Haïti et Turks and Caicos, elle a indiqué opter pour le « One day excursion ».

Stéphanie Villedrouin en Visite à l'aéroport Toussaint Louverture

Haïti - Tourisme : Ça bouge partout !

Jeudi, Stéphanie Villedrouin, la Ministre du Tourisme a eu une rencontre avec le staff du Ministère du Tourisme installé à l'Aéroport International Toussaint Louverture, en vue d'un meilleur fonctionnement de ce service.

Source: HL/ HaïtiLibre
jeudi 14 novembre 2013
Posted by RECYCLÉO

Haïti - AVIS : Programme intensif de formation de formateurs en tourisme

Haïti - AVIS : Programme intensif de formation de formateurs en tourisme
En vue de renforcer ses programmes de formation, le Ministère du Tourisme organise une formation intensive à l’intention des professionnels qui souhaitent intégrer ses différentes structures de formation dans les départements du Sud, Sud-est, de l’Ouest et du Nord. 6 postes de formateurs ouverts immédiatement

DURÉE DE LA FORMATION :
5 semaines ou 120 heures (Places limitées à 18 participants)

PROFIL DES FORMATEURS RECHERCHÉS :

  • Attitude positive, grande ouverture d’esprit, abordable ; 
  • Bon sens relationnel, bonnes capacités de communication en français (anglais un plus) ;
  • Flexibilité, disponibilité, sens du service client, rigueur et professionnalisme ;
  • Bonne apparence professionnelle ;
  • Âge limite : 22 à 45 ans ;
  • Expériences en formation ou en hôtellerie, restauration, tourisme ou dans une entreprise touristique ;Être disponible durant toute la formation ; 3 lettres de recommandation (anciens employeurs/superviseurs ; professeurs ou directeurs d’établissements)
DIPLÔMES OU FORMATIONS RECHERCHÉS :
 
Diplôme d’hôtellerie ou de tourisme d’un établissement professionnel technique ou universitaire reconnu, ou une formation professionnelle en cuisine et pâtisserie ; bar restaurant ; ou une expérience de 5 ans dans l’un des domaines suscités

DÉBOUCHÉS : 6 postes de formateurs ouvert immédiatement ;

ÉTAPES À SUIVRE : 

  1. Déposer le dossier complet au Ministère du tourisme, Direction de formation Au plus tard le 18 octobre 2013 à 2h00 p.m. (Seuls les dossiers complets seront acceptés) ; 
  2. Si votre candidature est retenue, passer l’entretien de sélection ;
  3. Suivre la formation du début à la fin sans absence et sans retard ;
  4. Réussir tous les modules avec une moyenne minimale de 70% par module ;
  5. Obtenir au moins une note de 80% pour l’évaluation finale ;
  6. Faire montre d’une attitude positive et des comportements professionnels acceptables durant toute la formation.

PÉRIODE DE LA FORMATION : novembre / décembre 2013

Adressez votre dossier complet à :
Madame Michelle Balince, Assistant Directeur de Formation
Ministère du Tourisme
Direction de formation
8, Rue légitime, Champs de mars,
Port-au-Prince
HL/ HaïtiLibre
dimanche 6 octobre 2013
Posted by RECYCLÉO

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